Valoriser les boues des stations d’épuration en compost 

Les boues issues des stations d’épuration sont collectées et dirigées vers l’usine de compostage Thalie du SYDEC, où elles sont déshydratées dans une unité mobile (UMD). 

Une fois arrivées à l’usine de compostage, ces boues vont suivre un processus en plusieurs temps, selon le cycle du compost.

Elles sont tout d’abord mélangées à des déchets verts broyés et des refus de criblage.

Puis ce produit mélangé va connaître une phase de fermentation (avec suivi de la température et oxygène), de maturation et de criblage.

Le compost obtenu sera finalement stocké et distribué comme engrais naturel à des particuliers, professionnels d’espaces verts et agriculteurs

Voyons maintenant chaque étape du processus en détail.

« En fin de cycle, l’objectif est d’obtenir un compost qui réponde à la norme règlementaire NFU44-095 ». 

La transformation des purges acides, issues du traitement de l’air de l’usine

Depuis 2016, l’usine de compostage de boues Thalie est équipée d’un procédé de valorisation de ses effluents. Le volume annuel traité représente 250 m3. 

Lors du traitement des boues, l’ammoniac qui se dégage dans l’air est piégé à l’acide sur deux tours de désodorisation. Ces jus de désodorisation sont transformés par la technologie ValeAz en une solution ammoniacale concentrée à 20 % et une solution de nitrate de sodium concentrée à 36 %.

Les produits transformés et récupérés sont vendus à des distributeurs de produits chimiques ou à une entreprise locale pour la solution ammoniacale. Le nitrate de sodium est lui vendu soit à des utilisateurs, soit auto-consommé par le SYDEC. Il permet de protéger le personnel et les réseaux d’assainissement du sulfure d’hydrogène qui dégrade le revêtement. 

Un bel exemple d’économie locale et circulaire !

Le procédé ValeAz : ce qu’il faut savoir.